Le 29 septembre dernier, dans le cadre de son congrès annuel qui se tenait à Laval,  l’AAP a remis ce prix à Me Henri Kélada, de l’Abitibi-Témiscamingue.

Dans un discours éloquent et touchant, Me Francine Payette avec qui ce dernier a partagé sa plume, a rappelé les travaux extraordinaires qu’a menés celui-ci.

C’est lors du souper de clôture du congrès de l’AAP 2018 s’étant tenu à Laval que Me Henri Kélada s’est vu remettre le mérite de l’AAP.

Cette distinction est remise à un avocat s’étant illustré dans sa carrière par sa contribution à la justice, à sa profession ou à l’Association.

Me Kélada est un passionné par le droit international privé, par l’enseignement et par l’écriture.

D’origine égyptienne, ce dernier s’est établi au Québec en 1967 pour y faire carrière. Dans un premier temps, il s’établira à Montréal où dès 1971, il met en place le programme de Techniques juridiques. Ce dernier informe les convives lors de ses remerciements que ce programme était initialement mis en place pour former le personnel de greffe. Aujourd’hui, cette technique est offerte par plusieurs collèges à travers le Québec et forme des techniciens juridiques travaillant tant dans les palais de justice que dans des cabinets.

En plus d’enseigner au collège Ahuntsic, Me Kélada rédige une quantité exceptionnelle de publications dont la qualité est toute aussi exceptionnelle. Nous retenons, pour ne nommer qu’eux, le Code civil annoté ainsi que le Recueil des formulaires de procédure civile.  Ce dernier que les moins jeunes ont connu comme étant « le Kélada », et que les plus jeunes connaissent comme étant « le Payette » unira Me Kélada à Me Payette qui présenta le récipiendaire.

Dans les dernières années, Me Kélada exerça sa profession, notamment la médiation, en Abitibi-Témiscamingue.

C’est avec une pointe de tristesse que l’AAP a appris que Me Kélada avait pris sa retraite en juin dernier. Nous lui souhaitons une belle et heureuse retraite.