S’investir plutôt que chialer : le parcours de Kathy Baig à la tête de l’Ordre des ingénieurs du Québec
« Nommez tous les problèmes que vous pouvez avoir dans une organisation, je pense qu’on les avait tous réunis. » Alors âgée de seulement 35 ans en 2016, Kathy Baig est élue présidente de l’Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ). Deux semaines plus tard, le gouvernement du Québec place l’organisation sous tutelle, dans la foulée de la commission Charbonneau. L’ingénieure s’est investie corps et âme pour redonner à l’OIQ ses lettres de noblesse. Elle se verra décerner prochainement un doctorat honoris causa de l’École de technologie supérieure pour son apport dans le milieu de l’ingénierie.
J’étais en élection contre cinq hommes. Leur vision, ce n’était pas celle que j’avais pour ma profession
, raconte Kathy Baig à Pénélope McQuade, au moment de se présenter pour arriver à la tête du conseil d’administration.
Elle parle entre autres de ses motivations, mais aussi de ses craintes durant le processus, notamment en lien avec la conciliation de son travail avec sa famille, et d’un poste de leadership.
« Tout le monde pense que je vais aller en politique! »
Récemment élue pour un troisième et dernier mandat, Kathy Baig répond également à des questions sur le niveau de confiance du public envers les ingénieurs aujourd’hui, l’adoption du projet de loi concernant l’accélération de certains projets d’infrastructure par Québec, et la suite de choses à la fin de son mandat, en 2022.
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Source: Radio-Canada