Nicole Gladu, un modèle incroyable de détermination
J’ai connu Nicole Gladu au Montréal-Matin dans les années 75 ainsi que Micheline Raymond et plusieurs autres dont Michel Lord, Marc Laurendeau et nombre de journalistes sportifs vedette.
Nicole Gladu a été présidente du syndicat des journalistes du journal. A la fermeture du journal fin 1978, Nicole est allée travailler aux Nations Unies à New York. Son handicap ne l’a jamais empêché de faire ce qu’elle aimait comme voyager, affronter de nouveaux défis. Rien ne l’arrêtait.
Elle savait se battre pour obtenir gain de cause, gagner une élection, et l’admiration de ses collègues et amis.
Ainsi, compagne de couvent de Nicole, celle qui sera plus tard connue sous le nom de l’honorable Ginette Piché, restera en contact avec Nicole sa vie durant et l’aidera à obtenir justice une fois retraitée de la Cour supérieure du Québec.
Un appui de taille s’est ajouté lorsque Me Jean-Pierre Ménard a pris en main le dossier pour obtenir enfin le la reconnaissance du droit de mourir dans la dignité…pour les autres, car Nicole n’en a finalement pas eu recours. Preuve de son altruisme.
La maladie incurable qui a affecté Nicole Gladu, que j’ai connue debout, et battante, l’aura clouée sur un fauteuil roulant pendant des décennies.
Quelle admiration pour toi et ta ténacité proverbiale. Tu auras été et demeureras un modèle de courage et de détermination pour tous, handicapé ou non.
André Gagnon
Le Monde Juridique