Intelligence artificielle, partage des données et droits humains : le temps est venu pour une législation
L’intelligence artificielle (IA) révolutionne nos vies et soulève les passions. Elle s’immisce dans une foule de domaines, propulsant la recherche et l’innovation à des vitesses phénoménales grâce à sa logique d’apprentissage qui carbure aux données publiques et privées.
Médecine de précision, observation fine des changements climatiques, amélioration de la mobilité durable, prévention du décrochage scolaire, l’IA change la donne partout où elle s’implante. Mais acceptons-nous de lui partager nos données personnelles pour qu’elle puisse avancer? Comment le droit peut-il aider les sociétés à profiter de toutes les promesses de l’IA tout en évitant les dérives? Anne-Sophie Hulin est professeure à la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke et titulaire de la Chaire de recherche Justice sociale et intelligence artificielle. Elle nous explique pourquoi l’IA a besoin de nos données privées pour que ses avancées soient utiles, pertinentes, éthiques et responsables. Pour elle, le temps est venu pour une règlementation juridique spécifique autour de l’IA, qui tiendra compte aussi de la place que l’on veut laisser à la technologie dans la société de demain. Ce qui suppose un débat démocratique. |
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