Devoir de mémoire – L’Institut Gérard Delage

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Devoir de mémoire – L’Institut Gérard Delage

Pour respecter le travail acharné accompli durant toute sa vie par Me Gérard Delage, au service de la restauration, de l’hôtellerie, de la cuisine, de la table, honorons celui qui a tant fait pour développer le goût du vin, de la convivialité et du patrimoine culturel et de nos ustensiles.

Donnons à l’immeuble où loge l’Institut d’Hôtellerie du Québec, rue St-Denis, à Montréal, le nom son créateur.

Quand Gérard Delage à pris sa retraite, le conseil d’administration de l’ITHQ lui avait fait l’honneur de nommer la salle à manger de l’ITHQ  « salle Gérard-Delage ». Depuis, la salle à manger a déménagé pour s’installer au rez de chaussée mais le nom n’a pas suivi. Ce nom a été gardé par la salle qui est devenue une salle de réunion. Puis, il y a quelques années, le nom de Gérard Delage a été remplacé, pour cette salle, par Saint-Laurent.

 

Dans le livre, Les adieux du Québec à Gérard Delage, on retrouve :

 

Pierre Brodeur, directeur général de l’ITHQ, écrit :

L’héritage que Gérard Delage laisse à l’Institut n’a pas de prix! Plus qu’un fondateur, il a été un modèle, dont nos jeunes élèves et leurs professeurs s’inspireront sans aucun doute, puisqu’en nos murs, son message restera vivant. La grandeur de cet homme se reflète par la réussite d’un des plus grands projets de sa vie : L’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec fêtera bientôt ses 25 ans et c’est là, pour lui comme pour nous et pour l’ensemble de l’industrie une grand victoire dont il avait raison d’être fier.

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Roger Champoux, journaliste gastronomique, écrit :

L’école d’hôtellerie, pour laquelle il se battit avec les ongle, l’évolution du tourisme en multipliant les innovations, le gîte et la bonne table qui valent une si excellente réputation à notre province, les concours les plus divers qu’il a animé de sa joyeuse autorité ont placé l’homme au faîte de sa profession. Delage n’est pas l’homme des médailles et des décorations; il es plutôt l’homme des réalisations.

(Hôtellerie Restauration, vol 54, no 10)

 

Monique Chevrier, religieuse et chef cuisinier, auteur de livres de recettes, écrit :

C’était une personnalité unique qui attirait les gens. Déjà de son vivant, ses traits d’esprit nous manquaient quand il ne mettait pas la note finale à un grand dîner, mais maintenant qu’il n’est plus, nous nous rendons compte du vide immense laissé par ce grand rassembleur qui est irremplaçable…

 

Robert Choquette, poète, romancier, scénariste et diplomatequébécois, écrit :

J’ai fait la connaissance de Gérard Delage il y a plus de quinze ans. Il était alors un vieux radoteur à la voix raboteuse, lui aujourd’hui si jeune. Il était un rentier occupé à fureter dans la blague à tabac et à maugréer contre les « tasques ». Mesdames, messieurs, rassurez vous : ce paroissien à la voix ratatinée était un personnage radio-roman Le curé de village. Son interprète l’avait rendu si convaincant , que le facteur apportait au poste CKAC des paquets de tabac à l’intention du père Brind’amour.

Hôtellerie Restauration vol 54, no 10

 

Rodolphe Doseger, premier capitaine de l’équipe du Canada aux Olympiades culinaire mondiales écrit :

Il était un parfait gentleman, un travailleur acharné : l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec lui doit une fière chandelle et la fondation qui porte son nom mérite d’être appuyée; il est donc juste de dire que Gérard Delage a été le précurseur de la gastronomie au Québec.

 

Michel Fournelle , hôtelier et homme d’affaire, écrit :

Nous lui devons, entre autre, la reconnaissance de notre profession, les changements à la loi des alcools, la création d’une association professionnelle d’hôteliers au Québec (lorsque Gérard Delage en était directeur général en 1950, l’AHPQ avait 903 membres), La Fondation Gérard-Delage, et enfin la création de notre école hôtelière l’I.T.H.Q., enfant chéri de Gérard Delage qui assure depuis 20 ans une relève compétente à notre main-d’œuvre hôtelière.

 

Henri-Paul Garceau, auteur de plusieurs livres et chroniques hôtelières, écrit :

Parfois, dans la conversation, il emprunte le ton du moraliste : la meilleure médecine de l’homme, c’est le travail.

 

Dans ce même livre on reprend l’article écrit par Raymond Gervaisdans la Presse du 26 mai 1991 :

Le ministre du Tourisme du Québec, André Vallerand a d’ailleurs déclaré hier que, lorsque le Québec se vante d’avoir un des meilleurs instituts de formation dans le domaine du tourisme, on le devait à Gérard Delage.

 

Conrad Handfield, hôtelier, ancien membre du CA de l’ITHQ écrit :

Il a aussi réussi, après des années de sensibilisation auprès des gouvernements, à mettre sur pied l’institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec qui fut le couronnement de son œuvre.

Fondateur de l’association des hôteliers de la province de Québec et son directeur général pendant 36 ans, fondateur de l’institut du tourisme et de l’hôtellerie du Québec, artisan de l’ouverture des Québécois au monde de l’accueil, la restauration, le tourisme et l’hôtellerie, provincial, national et international, Gérard Delage vivra à jamais dans l’esprit et le cœur des québécois et des gens qui l’ont connu à travers le monde.

 

Charlotte Hovington ,artiste et hôtelière écrit :

C’est à lui que l’on doit d’avoir un institut de formation réputé dans le domaine de l’hôtellerie, l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec, dont la salle à manger porte son nom.

 

Françoise Kayler, journaliste, a écrit :

On sait que l’Association des hôteliers de la province de Québec, que l’institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec, que le Conseil du tourisme lui doivent beaucoup.

La Presse 1er juin 1991

 

Dans ce même livre on reproduit le texte qu’écrit Roger D. Landry, éditeur de La Presse, dans La Presse le merceredi 29 mai 1991 p. B-2 :

Car derrière le modèle de « bon vivant » qu’il projetait se dressait une force d’action peu ordinaire, mue par une détermination indestructible.

La mise sur pied de l’Institut de tourisme et de l’hôtellerie du Québec en fut un exemple, et d’une rare audace : à cette époque, la formation dans ce domaine était loin d’être une priorité. Or les résultats sont là.

 

Charles Lapointe, ministre fédéral et directeur de Tourisme Montréal, écrit :

Un des récipiendaires de la médaille d’argent de Tourisme Canada était Gérard Delage; la citation se lisait comme suit : Pour services émérites au développement et à la promotion  de la qualité de la gastronomie canadienne et de l’industrie de l’accueil.

 

Roland Liboiron qui a été président de l’association des hôtels de villégiature et de l’Association des hôteliers du Québec, écrit :

La fondation de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec est un monument à sa mémoire.

Tout a été dit et rien n’a été dit sur Gérard Delage. Ce fut le maître à penser de nos industries hôtelière et touristique, et le prince des gastronomes du Québec et du Canada.

 

Gabriel Loubier, ministre du tourisme en en 1968, écrit :

Qu’on sache, entre autre, qu’il se fit le persuasif avocat de la nécessité de l’institut de tourisme et d’hôtellerie, de la classification scientifique des hôtels et restaurants, du développement régional du tourisme…

 

Robert Prévost, Journaliste puis dans la fonction publique oeuvrant principalement dans le domaine du tourisme, écrit :

Gérard Delage fut président du conseil du tourisme que créait Lionel Bertrand sous Jean Lesage en 1961.

Le conseil du tourisme proposa :

La création d’un ministére du tourisme

Classification du gîte et de la table

Affichage des tarifs (hôtels)

Formation en hôtellerie et restauration

 

Antoine Samuelli, directeur général de l’ITHQ, juriste et docteur en administration et économie (Sorbonne) écrit :

Bien avant que l’hôtellerie et la restauration ne soient considérées comme une véritable industrie il (Gérard Delage) s’était fait le promoteur convaincant et tenace de la nécessité d’une formation spécialisée pour les métiers de la profession qui devait aboutir, en 1968, à la création de l’institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec. Dès ses débuts, il en fut l’un des plus fidèles supporters, attachant ainsi son nom, pour les décennies à venir, à la promotion d’une relève qui allait transformer le paysage de la profession à Montréal et dans l’ensemble du pays.

À l’hôtel de l’institut, la salle à manger d’application porte son nom avec fierté et respect, une fierté d’autant plus grande que Gérard Delage avait réservé ce privilège exclusivement à l’institut.

 

Jocelyn Tremblay, président directeur-général de la SAQ, écrit

Gérard Delage a profondément influencé l’essor de la culture gastronomique et vineuse au Québec. Sa contribution au raffinement de nos mœurs a été considérable.

À l’instigation de Gérard Delage, plusieurs clubs gastronomiques étaient crées et se réunissaient  dans  les grands restaurants ou les hôtels du Québec, devenant ainsi de hauts lieux de dégustation.

Personnalité tout en nuances, bien que haute en couleurs, Gérard Delage aura influencé plusieurs générations de nos clients. La Société des Alcools lui doit donc beaucoup et c’est avec une grande admiration que nous poursuivons une part importante de son œuvre, chaque fois que nous conseillons un client, chaque fois que nous ouvrons une bouteille de vin pour la déguster avec un amateur ou un grand connaisseur.

 

Robert Bourassa, premier ministre du Québec, écrit :

Ce maître incontesté de la gastronomie a en effet contribué de façon remarquable à la mise en valeur et au développement de la restauration au Québec. Il lui a permis de se distinguer et d’atteindre une notoriété fort appréciable à l’Échelle internationale.

 

André Vallerand, ministre du tourisme du Québec, écrit :

Il a été un ambassadeur inégalé du tourisme au Québec. L’ensemble de l’industrie touristique du Québec et tous ceux qui l’on cotoyé avaient pour lui une considération respectueuse qui était largement justifiée.

 

Jeanne Sauvé, C .P., C.C., C.M.M, C.D., Gouverneur générale du Canada, écrit :

Pour son immense contribution à l’épanouissement de la vie sociale, artistique et culturelle de son pays, nous saluons Gérard Delage, être très attachant et dont la mémoire évoque avec un certain sourire, le souvenir de son sport favori qui demeurait : le couteau et la fourchette.

 

Thierry Debeur, journaliste et critique de restaurants, écrit :

J’ai l’impression qu’il est toujours là, inspiré, à préparer d’inénarrables histoires succulentes et irrésistibles dont on va bientôt avoir le privilège de régaler nos cerveaux enthousiastes et avides. C’est pourtant vrai qu’un homme comme lui ne meurt jamais.

 

Jean Desprez, comédienne, journaliste, écrivaine, écrit :

Connaissez vous le cœur de Gérard Delage? Et son courage? Et l’intransigeance qu’il apporte à la qualité de sa propre besogne? Et la grande générosité qu’il apporte è juger celle des autres?

(Hôtellerie restauration, vol 54, no 10)

 

Yves L. Duhaime, ministre du tourisme de la chasse et de la pêche, écrit :

C’était un seigneur, un prince, puisque sa seule présence commandait le respect. De son vivant, il fut consacré combien de fois?

 

Bruno Fragasso  President et Directeur-Général, Société du Palais des Congrès de Montréal, écrit :

Promoteur dans les médias de notre cuisine régionale, il avait songé bien avant qu’il ne se réalise à un institut de tourisme et d’hôtellerie comme celui que nous possédons.

Il me faut enfin souligner que Gérard Delage savait être un homme de vision et de continuité et sa fondation, qui a contribué à la formation d’une relève compétente en tourisme et en hôtellerie, en fournit la preuve.

 

Marcel Gamache un acteur et (surtout) scénariste québécois, écrit :

Il fut responsable de la désassociation de nos artistes de l’AFRA, une association américaine trop peu intéressée au bien-être des artistes québécois, pour ensuite fonder l’Union des artistes qu’il présida avec dextérité et dévouement pendant plusieurs années. Gérard Delage a été considéré comme une administrateur hors pair par tous les membres de l’Union des artistes et plus tard par les membres de l’association des hôteliers de la province de Québec jusqu’à sa retraite.

 

Gratien Gélinas, auteur, dramaturge, acteur, directeur, producteur et administrateur québécois, écrit:

Gérard Delage restera dans mon souvenir comme l’une des personnes les plus spirituelles et les plus attachantes que j’aie connues.

 

Nicole Germain, actrice et journaliste, écrit :

En tant qu’artiste et amie, je puis dire que l’efficacité, la fantaisie, la spiritualit et l’excellence résument la vie de Gérard Delage.

 

Jean-Paul Grappe, chef et professeur à l’ITHQ, écrit :

Merci monsieur Delage. Nous ne vous oublierons point; vous serez toujours présent aux côtés du cheminement de la cuisine et des cuisiniers dans la province de Québec et nous nous chargerons, nous les anciens, de divulguer continuellement ce que vous avez représenté pour nous.

 

Marjolaine Hébert, comédienne et directrice de théâtre, écrit :

Homme de cœur, il se distinguait également par sa délicatesse de pensée. Aors que le théâtre de la Marjolaine célébrait son 30eanniversaire, Gérard Delage, m’offrit un Pommard 1960, année même de la fondation du théâtre. Ce geste fut d’autant plus symbolique pour moi qu’il résultait d’un élan de cœur venant d’un œnologue réputé. Ce millésime, je le conserve précieusement tout comme je cultive des souvenirs inaltérables de cet homme à la grandeur d’âme proverbiale… Gérard Delage un grand homme.

 

Juliette Huot, actrice québécoise, écrit :

Gérard Delage est un homme sur lequel on pourrait écrire des livres et des livres, comme il a lui-même écrit tellement de choses amusantes et drôles.

J’espère qu’il continuera de nous protéger, là ou il est, comme il l’a toujours fait à l’Union des artistes et toute sa vie. Avec un souvenir merveilleux et beaucoup de nostalgie, je l’ai vu nous quitter…

C’est un homme comme il n’en existe qu’un par siècle…

 

Marcel  Kretz, chef cuisinier et détenteur de l’ordre national du Québec, écrit :

Je crois que cet habitué des grandes salles à manger et restaurants, de grands vins et de grandes tables qu’était Gérard Delage, était profondément attaché à la simplicité d’une cuisine de cœur, de chaleur humaine, à une cuisine de ses souvenirs.

 

Jacques Normand, chanteur et animateur de radio et de télévision canadien, écrit :

Je passerai outre tout ce qu’il a fait pour l’Union des artistes et pour tous les artistes qui se seraient retrouvés des années plus tard dans des difficultés incroyables s’il n’y avait pas eu des gens comme Gérard Delage. Et pour ça, je lui dis encore merci et je dis merci à toute sa famille.

 

Huguette Oligny, actrice québécoise, 1996 : Compagnon de l’Ordre du Canada,

1999 : Officier de l’Ordre national du Québec écrit :

Je crois qu’il s’était fixé un but : faire de sa vie une réussite. Avec le recul qui permet une meilleure vue d’ensemble, nous pouvons affirmer : mission accomplie.

 

Michel Pauzé, administrateur, écrit :

J’ai vieilli et je constate aujourd’hui que je n’ai pas beaucoup connu d’êtres comme toi. Tu fais partie de cette race d’hommes qui passent dans notre vie tel un courant de bonheur.

 

Michel Phaneuf, sommelier et écrivain, écrit :

Il arrive souvent que des événements anodins ont le pouvoir de transformer des vies. À son insu, ce jour-là, (documentaire Bien manger c’est un art, ONF 1975) Gérard Delage modifia le cours de ma destinée. Il avait fait naître en moi un goût, une envie irrépressible de découvrir les mystères insondables de cette boisson magique. Désormais, du vin, j’en boirai. Mieux encore, j’en vivrai…

Il était le Prince des gastronomes. Il a porté ce titre jusqu’à la fin. avec un sens de l’humour, une modestie et une courtoisie exemplaire. C’est le précieux héritage qu’il nous a laissé.

 

Mia Riddez, actrice et scénariste québécoise, écrit :

Gérard m’est apparu pendant des années comme le porte-étendard de notre génération, celui qui nous prouvait qu’il n’y avait pas de limites à ce que nous pouvions réussir. Je sais pertinemment que c’est son esprit qui a fait de notre primitif syndicat (l’Union des artistes) , une organisation viable et spirituellement digne de tous les arts visuels de chez nous.

 

Sœur Angéle, religieuse, chef cuisinière et animatrice de télévision, écrit :

Pour ma part, j’ai pu apprécier, lors de nos nombreuses rencontres, son soutien précieux et ses encouragements. Nous partagions pour ainsi dire une vision semblable et une foi commune à l’égard de la gastronomie. Il existait entre nous une grande complicité : Me Delage était un ami fidèle, même qu’un jour, à l’occasion de mon anniversaire de naissance, alors que j’étais en onde à la radio de CHRC Québec, j’entends sa voix me dire : bonjour, ma blonde, comme il m’appelait parfois en riant. Il savait faire plaisir et en trouvait l’occasion.

 

Fernand Roberge, directeur général d’hôtel, administrateur et sénateur, écrit :

Gérard Delage représente pour nous l’image souriante de l’hospitalité qu’il a su donner dans son action comme conseiller juridique et administrateur de l’Association des hôteliers, mais aussi dans les entreprises qui devaient revaloriser notre industrie.Nous l’avons vu à la ligne de feu en véritable leader qui est écouté et respecté.

(Hôtellerie Restauration vol 54 no 10)

 

Claude Théberge, peintre québécois, écrit :

Sa présence parmi les exilés terrestres que nous sommes fut tellement riche et lumineuse qu’il n’est guère aisé d’en définir tous les aspects. Son sourire était contagieux et tout le plaisir de vivre se retrouvait dans ses yeux. Généreux de lui même, homme de finesse et d’esprit, il détenait assurément la clef du paradis terrestre.

 

Serge Turgeon, acteur québécois, président de l’Union des artistes, 1990Patriote de l’année

2001 – Chevalier de l’Ordre national du Québec(C.Q.),2003 – Chevalier de l’ordre de la Pléiade

2004 – Membre de l’ordre du Canada (C.M.), écrit :

À Gérard Delage, l’UDA (Union des artistes) restera reconnaissante de l’avoir engagé dans la voie du syndicalisme d’auteurs et d’acteurs, c’était faire entrer dans la modernité la défense et le développement des droits des artistes et créateurs.

 

Vito Vosilla, restaurateur (Chez Vito), écrit :

Je me souviens, c’était en 1951et je commençais… J’étais Chez Ernesto sur la rue Drummond.

C’est là que j’ai connu cet extraordinaire personnage, tellement humain, grand connaisseur de vin, fasciné par la gastronomie, cultivé, intéressé par les gens, raffiné et pourtant simple. Communicateur exquis, il avait la parole facile et le goût de la répartie. toujours sur un ton de sympathie. C’était un homme bien, un gentilhomme. Ça paraissait même dans son visage. Encore plus : c’était un poète, au sens total du mot.

 

Dans une lettre à Yvette Delage en date du 28 mai 1991, Brian Mulrony, premier ministre du Canada, écrit :

Son œuvre et son souvenir font désormais partie de tous les Québécois et Québécoise à qui il a révélé la joie et la satisfaction que peuvent nous procurer la beauté et la richesse de la vie.

 

Dans une lettre à Yvette Delage en date du 27 mai 1991, André Vallerand, ministre du tourisme,  écrit :

Monsieur Delage a été un instigateur de premier plan dans les domaines du tourisme et de la gastronomie. La société québécoise perd en lui un grand homme. L’héritage qu’il nous laisse est inestimable. En effet, grâce à de « Prince des gastronomes », ce « monsieur tourisme » ou simplement « ce grand monsieur », l’institut a donné naissance à une génération complète de grands chefs cuisiniers.

 

Michel Phaneuf, dans la « Fine Goutte », écrit :

Le Prince des Gastronomes.Il aura porté ce titre jusqu’à la fin, avec un sens de l’humour et une humilité qui lui ont toujours fait honneur. Dans son cas, le mot Prince était aussi synonyme de précurseur. Au Québec, personne n’a joué un rôle plus important dans l’essor de ce qu’il appelait l’Hospitalité.

 

Jules Roiseux dans le guide d’achat des vins, spiritueux et bières importées du Québec, écrit :

Nous ne le verrons plus, souriant à tous, déguster avec respect les vins qu’il savourait. Nous ne l’entendrons plus, au milieu des soirées vineuses ou gastronomiques nous raconter avec verve ces vieilles histoires comiques et pleines d’humour. C’est à juste titre qu’on le qualifie de Prince des gastronomes et nous le remercions de nous avoir transmis son amour pour le vin.