Le père de la Révolution Tranquille du Québec Me Georges-Emile Lapalme

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Le père de la Révolution Tranquille du Québec Me Georges-Emile Lapalme

Né à Montréal, le 14 janvier 1907, fils d’Euclide Lapalme, manufacturier, et de Valéda Bazinet.

Étudia à l’École Bonsecours à Joliette, au Séminaire de Joliette et à l’Université de Montréal. Secrétaire du journal étudiant Quartier latin en 1926 et en 1927. Admis au Barreau de la province de Québec le 10 janvier 1929.

Exerça sa profession d’avocat à Joliette seul de 1929 à 1939, puis avec Charles-Édouard Ferland, député à la Chambre des communes, puis sénateur. Conseiller du Barreau des Laurentides en 1946. Fondateur du Joliette Journal en 1947.

Élu député libéral à la Chambre des communes dans Joliette-L’Assomption-Montcalm en 1945. Réélu en 1949. Démissionna le 23 juin 1950.

Élu chef du Parti libéral du Québec le 20 mai 1950, occupa cette fonction jusqu’en 1958. Candidat libéral défait dans Joliette aux élections provinciales de 1952. Élu député libéral dans Montréal-Outremont à l’élection partielle du 9 juillet 1953. Chef de l’opposition de 1953 à 1960. Réélu dans Montréal-Outremont en 1956, en 1960 et en 1962. Vice-premier ministre de juillet 1960 à septembre 1964. Procureur général dans le cabinet Lesage du 5 juillet 1960 au 8 août 1963 et ministre des Affaires culturelles du 28 mars 1961 au 9 septembre 1964. Ne s’est pas représenté en 1966.

Président de la Société de développement de l’industrie cinématographique canadienne en 1968. Président de la Commission des biens culturels au ministère des Affaires culturelles de 1972 à 1978. Nommé président de la Commission d’enquête sur la disparition de biens culturels à Place Royale le 7 décembre 1978.

Auteur d’une série d’articles parus dans l’hebdomadaire Joliette Journal et dont certains furent repris dans la brochure Politique canadienne. Publia également ses mémoires en trois volumes: Le bruit des choses réveillées (1969), Le vent de l’oubli (1970) et Le paradis du pouvoir (1973). Créé conseil en loi de la reine le 20 septembre 1960. Devint membre de l’Académie septentrionale de France en 1962. Reçut un doctorat en droit honoris causa de l’Université Bishop’s en 1963. Décoré de la médaille de l’Ordre des francophones d’Amérique en 1982.

Décédé à Montréal, le 5 février 1985, à l’âge de 78 ans. Incinéré le 7 février 1985. Les funérailles eurent lieu dans l’église Saint-Viateur, à Outremont, le 8 février 1985.

Avait épousé à Montréal, dans la paroisse Saint-Arsène, le 22 juillet 1935, Maria Langlois, fille de Léonidas Langlois et de Maria Perreault.

 

Source: Assemblée nationale du Québec