Le père de l’abolition de la peine de mort en France, Robert Badinter, décédé

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Le père de l’abolition de la peine de mort en France, Robert Badinter, décédé

Mort de Robert Badinter : retrouvez les réactions et hommages saluant la mémoire d’un « défenseur des causes justes »

« Il était une figure du siècle, une conscience républicaine, l’esprit français », a écrit Emmanuel Macron, après la mort, à l’âge de 95 ans, du ministre de la justice de François Mitterrand et artisan de l’abolition de la peine de mort en France. « Un hommage national lui sera rendu », a annoncé le chef de l’Etat.

Le 09/02 à 21:07

C’est la fin de ce direct

Merci d’avoir suivi ce live où ont été relayés les hommages à l’ancien garde des sceaux et avocat Robert Badinter, mort à l’âge de 95 ans, dans la nuit de jeudi à vendredi.

« Un hommage national lui sera rendu », a fait savoir le président de la République, Emmanuel Macron, après avoir salué, comme de nombreuses figures politiques et juridiques, la mémoire « dun grand homme, un très grand avocat, un très grand garde des sceaux qui évidemment a conduit pour notre pays l’abolition » de la peine de mort. La date de l’événement n’a pas encore été communiquée.

Retrouvez ci-dessous le portrait de M. Badinter, qui retrace sa vie d’engagements au service de la justice et des droits humains.

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Le 09/02 à 19:31 Pour approfondir

Tribune : l’ancien président de chambre de jugement à la Cour pénale internationale rend hommage à Robert Badinter

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Le 09/02 à 19:16

Lionel Jospin salue celui qui a consacré sa vie à « la recherche de vérité, [à] l’exigence d’humanité et [à] l’espérance de la paix »

« Une haute figure intellectuelle et morale nous quitte. Peut-être parce qu’il avait été dès l’enfance dans sa famille frappé par l’horreur du nazisme, Robert Badinter a placé toute sa vie au cœur de sa pensée et de son action la recherche de vérité, l’exigence d’humanité et l’espérance de la paix », a réagi Lionel Jospin, vendredi, à l’annonce de la mort de Robert Badinter, dans un communiqué.

Invité de l’émission « C à vous » vendredi soir, l’ancien premier ministre socialiste (1997-2002) et membre du Conseil constitutionnel (2015-2019) a ajouté au sujet de M. Badinter : « Nous perdons une haute figure intellectuelle et morale. Cet avocat brillant, ce professeur lumineux, ce militant passionné, va beaucoup nous manquer. »