Une petite fable amérindienne à l’approche du temps des Fêtes.

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Une petite fable amérindienne à l’approche du temps des Fêtes.

À l’approche de cette nouvelle période des Fêtes, il me fait plaisir de vous offrir cette petite fable venue tout droit de mes ancêtres amérindiens :

« Dans la forêt boréale, c’était l’hiver le plus froid jamais vu.

De nombreux animaux étaient déjà morts gelés.

Les porcs-épics, se rendant compte du danger, avaient décidé de se coller les uns aux autres afin de se couvrir et de se protéger entre eux.

Malheureusement, les piquants acérés de chaque porc-épic blessaient ses compagnons les plus proches.

Après un certain temps, ils décidèrent donc de s’éloigner quelque peu les uns des autres pour éviter d’être ainsi piqués.

Peu après, plusieurs d’entre eux commencèrent à mourir, seuls et congelés.

Les porcs-épics furent donc alors confrontés à un dilemme : accepter les piquants de leurs compagnons ou disparaître de la terre.

Avec sagesse, ils décidèrent de revenir sur leur décision et de vivre ensemble tout près les uns des autres.

Ils choisirent ainsi d’apprendre à vivre avec les petites blessures causées par l’étroite relation avec leurs compagnons, mais, et plus important, de profiter chacun de la chaleur des autres.

Ceci leur a aussi permis de survivre.

La meilleure relation n’est pas celle qui rassemble seulement des gens parfaits, mais celle où chacun apprend à vivre avec les imperfections des autres et à ainsi découvrir et leurs qualités. »

Nous avons toutes et tous nos petits (et parfois moins petits) côtés rugueux.

Pour pouvoir profiter pleinement, et sereinement, de la vie, pourquoi ne pas faire comme les sages porcs-épics en apprenant à aimer les piquants, autant les nôtres que ceux des autres?

Je vous souhaite une agréable et joyeuse période des Fêtes et, pour 2017, santé, amour, succès et de pouvoir réaliser vos voeux les plus chers.

Je formule aussi, de tout coeur, le souhait que 2017 vous apporte plein de bonnes choses et de beaux moments et qu’il vous donne l’occasion de rendre notre monde un peu meilleur.

Tshinashkumitin (« Merci » en langue Innu) à toutes celles et tous ceux qui me font confiance pour les conseiller et les seconder dans leurs projets, questionnements et difficultés ou, encore, pour les aider à résoudre leurs différends.

Jean