Vive l’Acadie ! Vive les Acadiens!

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Vive l’Acadie ! Vive les Acadiens!

En ce 15 août, la Fête des Acadiens, comment oublier la marque indélibile faite par les Acadiens, en Acadie, après leur etour, au Québec, voisin et où ont été accueuillis, sœurs et frères Acadiens, mais aussi à travers les Etats-Unis où elles et ils ont essaimé.

Si parfois les Québécois ont un peu ignoré leurs frères et cousins, dont les noms de famille, les patronymes, sont aussi des noms Québécois, on doit saluer les efforts faits par ce peuple si maltraité par les conquérants anglais et leurs descendants au Canada même et qui sont en quête de renaissance et d’un avenir de leur choix.

Si de l’Acadie à Saint-Jacques de Montcalm dans Lanaudière où ils se sont fixés comme à Sainte-Julienne et ces pittoresques villages voisins devenus prospères grâce à l’agriculture, le nom donné à la Ville de L’Assomption et à la belle rivière sinueuse qui coule à travers son territoire, jusqu’à Joliette, ses méandres et ses terres fertiles, lieux de leur nouveau foyer séculaire.

L’Acadie et les Acadiens sont et seront toujours dans le cœur des Québécois auxquels entre autres lieux ils sont associés. Nous devons renouer nos contacts et reprendre nos liens pour les resserrer à jamais.

Du point de vue personnel, ma famille est apparentée à des familles acadiennes dont mon propre cousin, Georges Roy, dernier agent Molson dans le territoire de Joliette couvrant quatre comtés, décédé en mars 2024. Il fut le dernier d’une longue lignée et tradition de la Brasserie Molson qui va du début du XXe siècle jusque vers 1990, lorsque Molson’s racheta toutes ses agences. Les Mireault, mon arrière-grand-père Abondéus Mireault, mon grand-père, Oscar Desormeaux et soin frères, Jos, sous le nom de Desormeaux & Frères, ont opéré cette agence Molson durant des décennies. Leur gendre, Fernand Roy, à son tour qui transmit l’agence  à son fils, Georges Roy.

Tout avait commencé lorsque Mireault habitait rue Champlain dans l’est de à Montréal qui a  travaillé durant plusieurs années près de la Brasserie Molson à qui les Molson ont confié l’agence de Joliette, semble-t-il dans les années de la Prohibition au Québec.  Son travail acharné a permis de faire connaître les produits de bière Molson pendant plus d’un siècle. J’y ai travaillé moi-même avec mes cousins Roy, l’été et durant les vacances de Noel au cours des années.

André Gagnon,

L’Éditeur

Le Monde Juridique

N.B. Lors  du décès de mon cousin Georges Roy ,dernier agent Molson, personne de cette brasserie ne s’est manifesté sauf erreur de ma part après vérification faite auprès de la famille de Georges Roy.