Son nom devrait être soumis mercredi ou jeudi aux élus de l’Assemblée nationale. Les deux tiers d’entre eux devront approuver le choix du gouvernement. S’il obtient le poste de président-directeur général de l’AMP, Me Gallant pourrait être en poste pour un maximum de sept ans.

La loi instaurant l’AMP a été proposée en juin 2016, mais n’a finalement été adoptée que l’automne dernier. Elle est entrée en vigueur le 1er décembre, mais l’équipe en tant que telle n’a pas encore été complétée.

L’AMP a le mandat de s’assurer que tous les contrats accordés par les ministères, les sociétés d’État, les organismes gouvernementaux et les municipalités sont conformes aux normes et font l’objet d’une saine concurrence.

Elle a le pouvoir de se pencher sur n’importe quel contrat, que ce soit à sa propre initiative, à la suite d’une plainte déposée par un sonneur d’alerte ou à la demande du président du Conseil du Trésor.

En cas d’irrégularité, l’AMP peut recommander la modification, la suspension voire l’annulation d’un contrat financé par des deniers publics.

Qui prendra sa place au BIG?

La création de l’AMP était la première recommandation de la commission Charbonneau.

Son mandat est similaire à celui du Bureau de l’inspecteur général (BIG), que dirige actuellement Me Gallant. Celui-ci doit théoriquement reste en poste jusqu’en février 2019, mais il pourrait partir prématurément, comme l’avançait La Presseen mars dernier.

Son adjointe, Brigitte Bishop, devrait assumer l’intérim en attendant la nomination du prochain inspecteur général.

L’administration Plante compte d’ailleurs lancer un processus non partisan pour identifier son successeur, contrairement à l’ex-maire Denis Coderre, qui avait arrêté son choix sur Denis Gallant et qui avait fait valider ce choix a posteriori par le conseil municipal.

Me Bishop sera bien placée pour obtenir le poste, mais rien ne garantit que c’est elle qui l’obtiendra.

Avec les informations d’Alex Boissonneault et de Benoît Chapdelaine

Source: Radio-Canada