Le Colloque du lieutenant-gouverneur du Québec s’est tenu à l’UQAM sous le thème de l’inclusion citoyenne
Les communautés juridique et uqamienne ainsi que le grand public étaient conviés le 18 juin dernier à l’auditorium du pavillon Sherbrooke de l’UQAM pour le Colloque du lieutenant-gouverneur du Québec organisé par la Faculté de science politique et de droit et le Barreau du Québec, en collaboration avec le Cabinet du lieutenant-gouverneur. Une centaine de personnes étaient présentes pour échanger avec différents panélistes sur la thématique «50 ans de changements juridiques visant l’inclusion citoyenne».
Normand Petitclerc, secrétaire général de l’UQAM, et Hugo Cyr, doyen de la Faculté de science politique et de droit, ont donné le coup d’envoi en soulignant l’importance de l’inclusion citoyenne comme pierre angulaire de la philosophie de l’UQAM, qui célèbre cette année son 50e anniversaire. J. Michel Doyon, lieutenant-gouverneur du Québec, a par la suite pris la parole en expliquant l’importance de la thématique du colloque et en exprimant ses souhaits pour un avenir toujours plus inclusif.
Le premier panel du colloque portait sur le 50e anniversaire de la décriminalisation de l’homosexualité, sous la présidence de Me Régis Boisvert, membre du conseil d’administration du Barreau du Québec. Les conférenciers invités étaient Robert Leckey, doyen de la Faculté de droit de l’Université McGill, Line Chamberland, professeure au Département de sexologie et titulaire de la Chaire de recherche sur l’homophobie de l’UQAM, et Michel Dorais, professeur à l’école de travail social et de criminologie de l’Université Laval.
Le second panel était consacré au 50eanniversaire de la Loi sur les langues officielles et aux attentes des communautés après 50 ans de bilinguisme institutionnel au Canada, sous la présidence de Hugo Cyr. Les conférenciers invités étaient Me Frédéric Bérard, de l’Observatoire national en matière de droits linguistiques, Raymond Théberge, commissaire aux langues officielles du Canada, et l’ancienne sénatrice Joan Fraser.
La dernière séance, également animée par le doyen de la Faculté de science politique et de droit de l’UQAM, portait sur la réconciliation avec les peuples autochtones, sur l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, ainsi que sur la Commission d’enquête sur les relations entre Autochtones et certains services publics. La conférencière invitée était Me Wina Sioui, avocate-conseil et membre de la Nation huronne-wendate et de la communauté anishnabe Abitibiwinni. Sa réflexion a permis de constater le chemin parcouru et à parcourir, 50 ans après l’accès des personnes des Premières Nations au droit de vote au Québec.
Cet article de Pierre-Étienne Caza est tiré d’Actualités UQAM.