Le sénateur Boisvenu explique son projet de loi sur la violence conjugale
À la colline du Parlement, le sénateur conservateur Pierre-Hugues Boisvenu tient un point de presse pour présenter son projet de loi visant à combattre la violence conjugale et à protéger les victimes. Il est accompagné de Martine Jeanson, une victime de violence conjugale et fondatrice de la Maison des Guerrières, ainsi que Diane Tremblay, une victime de violence conjugale, auteure et écrivaine. Les députés conservateurs Rob Moore et Jacques Gourde participent aussi à la conférence de manière virtuelle, tout comme Éric Boudreault, dont la fille de 18 ans, Daphné Huard-Boudreault a été assassinée par son ex-conjoint. Le dépôt de cette mesure législative survient dans la foulée des meurtres récents de sept femmes en autant de semaines, au Québec, et de la hausse du nombre de cas de violence conjugale partout au Canada. Le projet de loi du sénateur modifierait les dispositions du Code criminel ayant trait à la mise en liberté provisoire de façon à permettre à un juge d’obliger un accusé en attente de son procès pour violence conjugale de porter un bracelet électronique et de suivre une thérapie. Ce projet de loi comprend aussi des mesures garantissant que la victime sera informée par la Cour des conditions de remise en liberté du prévenu.